Ah les trip surf en van! C’est un incontournable du lifestyle de tout surfeur. Quand c’est l’été et que l’eau est chaude: c’est génial! C’est mieux que le camping car. Nous pouvons garer nos van sur des lieux aux panoramas incomparables. Aucun hôtel 4 étoiles ne peut rivaliser. Mais le soucis, c’est que ces places là sont interdites en été. On le comprend. Le meilleur moment de voyager en van c’est donc hors période estivale. Du coup, on se les caille souvent!
Dédicaces
Cette BD est une dédicace à tous mes copains surfeurs avec qui j’ai partagé mes premiers trip surf en van. Ceux qui m’ont introduite au monde du surf et à son lifestyle. Fabien, Jojo, Luccho, Olive, Seb… et bien sur à mes copines surfeuses qui ont partagé souvent ces conditions de vie à la roots. Flo, Mathilde, Claire, Céline, Thiff.
Mais je pense surtout à mon chéri avec qui j’ai vécu 5 mois dans un van en Nouvelle Zélande en automne/hiver.
Mais quand on se lève aux aurores, qu’il n’ y a personne à l’eau et des vagues parfaites que pour nous…alors, y a pas mieux!
Mais j’avoue: ça ne m’arrive plus souvent de me lever pour aller surfer. J’ai une nouvelle théorie. Laissons les autres s’énerver très tôt ( en général ce sont ceux qui sont les plus motivés donc les meilleurs surfeurs) et attendons tranquillement la pause repas!
Mais je n’ai pas abandonné les trip surf en van hivernaux. J’évite bien sur les conditions de froid extrême (ne soyons pas plus maso que d’ordinaire). Ils restent les plus intenses!
Malheureusement je n’ai jamais tubé. Et c’est pas faute d’avoir essayé. A la dernière minute, mon inconscient se réveille et je m’échappe. Je finis souvent les oreilles pleines de sable, je percute parfois le reef et mon nez se transforme en robinet qui fuit inopinément. Paraît que c’est moins méchant de se faire enfermer dans le tube que d’essayer d’y échapper. Faut que je me rentre ça dans la tête!
Je me suis donc dit que faute de tuber, je pouvais demander aux surfeurs ce qu’ils ressentaient dans un tube, pour le vivre par procuration et peut être éprouver un peu le mythe du barrel!
INTERVIEW DE POTES SURFEURS
Le tube en surf: ça fait quoi les copains?
Nico
« C’est comme si tu quittais la réalité. Quand le tube se referme sur toi, tout change: il n’y a plus de bruit, la lumière change: tu entres momentanément dans un autre monde. C’est un moment de grâce. Un moment ou tout s’arrête. Tu es dans l’instant présent, tu es vivant. »
Frank
« Le tube, c’est une autre dimension du surf avec un plaisir de glisse démultiplié. Lorsqu’on entre dedans tout s’arrête, il n’y a plus de bruit, on se sent en apesanteur. »
Guillaume
« Rentrer dans un tube, c’est comme rentrer dans une autre dimension! Quand tu te fais recouvrir, que tu es dans cette caverne et quand tu en sors, c’est comme une renaissance. »
Romain
« Pénétrer dans un tube, c’est jouissif! »
Vincent
« C’est juste incroyablement beau. Ce moment où la vague te recouvre, cette sensation de caverne, c’est magique. T’as le corps qui libère de l’adrénaline et en même temps tu dois rester calme. Normalement la peur te fait t’en échapper mais en même temps l’adrénaline te pousse à y aller. Le secret c’est la sérénité. Il faut apprendre à gérer ce paradoxe: être à la fois détendu et excité!
Et les filles? Elles en pensent quoi?
Pauline Ado est venue surfer dans notre spot l’année dernière! Elle nous a confié ses impressions. Quand on est surfeuse pro? Est ce que le tube reste aussi magique?
INTERVIEW D'UNE SURFEUSE PRO WCT
Pauline Ado
« Le tube c’est un peu la quête ultime du surfeur… La sensation est difficile à décrire. Dans le tube, on se fait enfermer par la vague et on se sent à sa merci. Mais la vision est magnifique en même temps. Si l’on parvient à en sortir, c’est une sorte de délivrance !! Les sensations sont très fortes. C’est comme si on avait échappé à quelques chose d’intense… »
Philosophons!
Dans chaque témoignage on peut retrouver les même mots : la peur, l’apesanteur, l’envie, des sensations intenses, l’impression de pénétrer dans un autre monde…
Tuber? Est ce un retour symbolique dans le ventre maternel? Sortir d’un tube semble être une nouvelle naissance, une genèse. On passe d’un univers aquatique, silencieux et sombre à un monde aérien, lumineux et bruyant. La mer ( la mère) nous envelope de son épaule et les surfeurs se blottissent dans son giron.
Le tube est un tunnel d’eau qui semble représenter le passage pour accéder à une autre dimension. Un autre monde. Quand on a le courage d’entrer dans ce cylindre d’eau effrayant et que l’on en sort indemne: on mérite d’accéder au paradis ( ou en l’occurrence, à un moment de plaisir furtif et intense)
C’est donc aussi une métaphore de la mort. Les gens qui ont vécu une expérience de mort imminente (near death expérience) décrivent un tunnel blanc, dans lequel on se sent bien. On y verrait aussi des paysages magnifiques. Au bout de ce tunnel : une lumière blanche les attirerait. Elle t’assurerait la paix, la sérénité et l’amour absolu. Pauline Ado dit « sortir du tube, c’est comme si tu avais échappé à quelque chose d’intense ». Peut être voulait-elle dire inconsciemment : c’est comme échapper à la mort? Quand tu réussis à sortir du tube, tu te sens plus vivant! Tu es vivant plus intensément!
Le tube, un symbole phallique? Les surfeurs sont si excités par le tube, qu’on pense forcément à une connotation sexuelle : Romain dit « pénétrer un tube c’est jouissif ». Le tube : une symbolique de la pénétration? Le tube représente t’il le vagin?
Ma vision du tube : celle de l’extérieur
J’ai vu des tubes de très près. Notamment quand je suis allée surfer à Nias, Sumatra. J’ai eu des visions d’horreur fantastiques. Quand tu es au line up et que tu vois le mur d’eau se lever verticalement, tu rames au large le plus vite possible, comme si ta vie en dépendait. Tu réussis à échapper à la vague, tu le sens, ta planche se soulève de quelques mètres d’un coup, mais tu sais que ça va passer. Du coup tu peux regarder ce qui se passe en bas : Un surfeur fou qui est enfermé en profondeur dans le tube, le sourire aux lèvres alors que ça semble être les dernières secondes de sa vie! Et tu vois le cylindre parfait de plus de 2 mètres de diamètre, avec une lèvre glassis, épaisse comme pas possible s’écraser avec fracas quelques mètres plus loin… C’est tellement puissant! C’est pas croyable une telle perfection!
La même adrénaline que la chute libre
Ça me fait penser à l’adrénaline des premiers sauts en parachute. Au début, quand tu es à 4000 mètres et que la porte s’ouvre… comment dire : c’est pareil que la vision d’un gros tube: c’est surpuissant en adrénaline, tu fermes les yeux, ça fait vraiment trop peur.
« Mais c’est ce que tu étais venu chercher! »
Petit à petit tu ne détournes plus le regard et tu vois les autres se jeter de l’avion avec le smile et ils tombent si rapidement comme s’il étaient aspirés par un aspirateur puissance max! Après une vingtaine de sauts, tu n’attends plus que ça: le moment de l’ouverture de la porte et l’infini qui t’attend.
J’écrirai sans doute un article sur mes années de parachutisme : c’est bien loin maintenant, mais j’ai encore toutes les sensations en moi. Et qui sait? Pour le blog : je me referai bien quelques sauts!
Revenons au tube, au barrel, à la barrique!
Ces vidéos nous permettent de savoir ce que l’on voit et ce que l’on peut ressentir quand on se fait recouvrir par un tube. On peut imaginer pourquoi les surfeurs sortent si heureux d’un barrel comme s’ils avaient rencontré une divinité, comme shootés. Moi aussi je veux tuber!
Cliquez ici pour voir la plus belle et longue vidéo de tube en coucher de soleil en plus!!!
Cliquez sur ce lien pour voir lavidéo que le magazine surfer-magazine a publié sur instagram. On s’y croirait!!!
Existe t’il une vague « école »?
Le tube en surf école
J’aimerais trouver une vague école qui tube régulièrement et avec du sable en dessous. En connaissez vous? Une vague pas trop méchante, qui te donne le temps de le voir arriver pour que tu puisses te préparer psychologiquement.
En Indonésie, les tubes parfaits sont « pretty shallow and very hollow ». Le corail ça fait mal: Tidak bagus!
En Australie: idem: c’est fat! ou c’est « crowded »!
Dans les Landes : c’est trop puissant, la vague te prend, te colle au sol, parfois à plusieurs reprises : non merci!
Chez nous, sur la côte bleue, nous avons une vague parfaite pour apprendre à tuber : mais le take off se fait très à l’inside vue directe sur les rochers bien acérés : barrière psychologique trop importante!
Si vous avez déjà tubé, faîtes nous partager votre version dans les commentaires.
Nous devions partir au ski mais nous avons du annuler: de belles conditions de surf étaient annoncées sur la côte bleue et la neige n’était pas encore au rendez vous. Nous avons fait le bon choix: le week end a été intense!!!
Vendredi 20 janvier
Des vagues minis mais des photos jolies: parfait pour se préparer pour la suite!
Samedi 21 Janvier
Session du matin bien bien sympathique! Il fait un peu froid mais le soleil est présent. On n’est pas nombreux à l’eau car tous les spots fonctionnent!!!
Session du sunset: On change de spot: les vagues sont plus grosses et les sensations plus fortes! Mon amie Céline (une autre) se fait une joie de prendre des photos avec mon nouvel appareil: plus de batterie…ggrgrgrr. Mais ce n’est pas grave, on garde les sensations dans le corps et la tête! Et puis vaut mieux vivre la session à fond que d’essayer de l’immortaliser en photo! Vous n’êtes pas d’accord?
Dimanche 22 Janvier
La houle a bien grossi. Nico et Vince se lèvent aux aurores et il y a déjà une vingtaine de surfeurs à l’eau. Un seul spot fonctionne vraiment. Je me lève 2 heures plus tard, je prends le café sur la plage et les vagues ne me font pas rêver. On croise tous les surfeurs du coin et d’ailleurs qui font la tournée des spots. On hésite, on se fait des reports par téléphone…Puis on se dit qu’il vaut mieux attendre la pause du repas: ils vont bien sortir pour aller manger! Mais le spot ne désemplit pas. Nico sort de l’eau après 4 heures et me dit que c’était pas évident de choper de bonnes vagues: cela achève ma motivation. Au sunset: ils étaient encore plus nombreux, mais les vagues se sont rangées, le vent s’est calé et on a vu passer de jolis tubes bien engagés. Nos maris sont retournés à l’eau pour 3 heures suplémentaires et sont ressortis avec la banane: ils ont pris quelques bombes chacun malgré le monde! On regrette un peu de pas être allées surfer. Mais au moins on a pris de belles photos! Heureusement notre amie Mélanie a bien représenté les surfeuses à l’eau au milieu de ces 30 gars affamés!
Surfeuses, nous sommes particulièrement concernées par les bienfaits et les propriétés de l’aloe vera.
Pourquoi l’aloe vera pour Céline?
Pour ma part, la découverte récente de multiples intolérances alimentaires m’ont poussé à me pencher sur les propriétés des plantes et des aliments pour mettre en place mon nouveau mode d’alimentation. Au départ, j’ai découvert l’aloe vera pour ses vertus anti-inflammatoire du système digestif et stimulantes du système immunitaire. C’est un puissant remède naturel.
Puis je me suis aperçue que pour nous surfeuses, particulièrement confrontées aux agressions de la mer et du soleil (et aux blessures), l’aloe vera est aussi là pour la beauté et la santé de notre peau! Il possède un fort pouvoir hydratant et grâce à son action anti-oxydante, il régénère et aide à la cicatrisation de la peau. C’est efficace pour les brûlures de méduses, coups de soleil, rougeurs, blessures, piqûres de moustiques et cicatrices. Je l’utilise quotidiennement en hydratation pour le visage. De plus, il multiplie, par 7 ou 8, la production de collagène! Et en soin pour les cheveux, il agit un peu comme un sérum, il nourrit et structure sans graisser : J’adore! Pas besoin de rincer!
Pourquoi l’aloe vera pour Anne?
J’ai beaucoup voyagé aux Canaries (Fuerteventura). L’aloe vera y est une véritable industrie: on ne peut pas passer un village sans boutiques vendant tout type de produits à base d’aloe vera. On peut aussi voir des plantations d’aloe vera un peu partout sur l’ile. C’est à ce moment là que je me suis intéressée à cette plante : Pourquoi autant de merchandising? Quels sont ses usages? Est ce que ça marche vraiment?
Ensuite, je me suis renseignée et j’ai découvert, outre les bienfaits hydratants dont Céline nous a parlé, que l’aloe vera pouvait aider à lutter contre les problèmes gastriques (constipation) et les problèmes d’hyper cholestérolémie. Depuis que j’ai commencé à faire des analyses de sang pour la prise de la pilule, je suis toujours à la limite supérieure de cholestérol : je le fabrique (c’est génétique). Je suis sujette aussi (c’est pas très glamour de dévoiler ça) aux troubles intestinaux. J’ai déjà arrêté la consommation de lait de vache, je me sens beaucoup mieux et mon ventre est plus plat. Je vais donc essayé pendant 1 mois la consommation d’aloe vera pour continuer à lutter contre ces troubles et vérifier si mon cholestérol diminue.
Autres vertus
Pour finir, c’est une boisson énergétique et un boostant fabuleux. Associé au curcuma et au gingembre, c’est une vrai potion magique de sportifs. L’aloe vera est aussi efficace contre la fatigue chronique et son gel minimise les risques d’infection.
Bref! on aurait tort de s’en priver, surtout pour nous surfeuses de Méditerranée, il suffit de se pencher pour en ramasser. Notre climat est idéal pour en faire pousser! Et pour couronner le tout: c’est une très belle plante!
Anne et moi, en avons toutes les deux dans notre jardin mais comme ils sont encore un peu petits, nous les gardons pour la consommation de l’été prochain. Dans notre région, il est très facile d’en acheter en magasin bio. C’est ce que j’ai fait, une belle branche pour vous faire une petite démonstration d’extraction de gel d’aloe vera :
Comment prépare t’on le gel hydratant à l’aloe vera ?
1/ Avec un couteau, coupez les extrémités de la feuille. Retirez la partie épineuse de chaque coté.
2/ Découper la feuille en tronçons
3/ Eplucher la peau et extraire le gel : pulpe transparente et gélatineuse
4/ Bien rincer pour retirer la sève d’aloe (substance jaunâtre qui coule le la feuille tranchée), qui peut être toxique! Et verser le gel dans un blender avec quelques gouttes de jus de citron pour une conservation naturel. Mixez le moins longtemps possible pour éviter l’oxydation.
5/ On obtient un mélange mousseux et gluant que l’on va passer au chinois pour fluidifier la texture et extraire la partie gélatineuse. Avec une branche, j’arrive à extraire 3 pots. A conserver 15 jours max au frigo!
Comment conserve t’on l’aloe vera ?
15 jours au frigo Maximum. Et vous pouvez conserver le surplus au congélateur dans le bac à glaçon avec une petite goutte de jus de citron pour ralentir l’oxydation.
Le jus d’aloe est à boire dans les 3 jours.
Comment consomme t’on le gel d’aloe vera ?
Personnelement, j’évite de l’acheter dans le commerce, version industrielle, parce que ça coûte hyper cher et à mon avis on perds vraiment en principes actifs et on gagne beaucoup en produits additifs.
A mon avis, la façon la plus simple de le consommer est de le croquer. Là au moins, on est sur que le gel ne subisse aucune transformation et on profite directement de tous les bienfaits. Le goût est très neutre, un peu amer. Pour une consommation quotidienne, manger 1 ou 2 morceaux de gel par jour.
Sinon, le plus sympa est de le consommer en smoothie mixé avec d’autres supers ingrédients. A boire frai, le matin à jeun.
Voici ma recette :
Recette du smoothie à l’aloe vera
1 branche d’aloe vera bio ou du jardin
1 belle quantité de miel (le plus naturel possible)
2 ou 3 rondelles de gingembre
1 beau morceau de curcuma
Le jus d’un citron
Bonne dégustation !
Utilisation et posologie de l’Aloe vera
Dosage
– En gel, l’ Aloe vera doit être appliqué en minces couches, directement sur la peau.
– En jus, une consommation de 50 ml par jour constitue une dose maximale.
– Sous forme de gélules, la posologie recommandée est de 200 à 300 mg par jour.
Précautions d’emploi de l’Aloe vera
Il convient d’éviter les expositions au soleil, après une application de gel d’ Aloe vera sur la peau, en raison du risque de photosensibilisation.
Contre-indications
La consommation de son latex ne convient pas aux femmes enceintes, aux jeunes enfants ainsi qu’aux personnes souffrant du syndrome de côlon irritable, d’ulcères, de troubles cardiaques ou rénaux. Il est inefficace en application sur des lésions infectées.
Session du vendredi 13 janvier: première session de l’année 2017
Houle: Ouest/NO
Vent: Ouest/NO rafales à plus de 30 nœuds
Période: 7s
Session: 11h 12h
Notre dernière session remontait au 21 décembre, 3 semaines sans surf…c’est long. J’en était arrivé à la conclusion:
Le surf c’est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins?
Bref: Comment continuez un blog sur le surf alors qu’il n’y a plus de vagues!
La méditerranée m’a entendue, dés le lendemain elle nous a offert une petite session. Rien d’exceptionnel mais c’est toujours bénéfique d’être dans l’eau et de faire un peu de sport.
Au réveil, j’appelle Céline:
A: Tu es motivée pour aller surfer? Il fait froid, j’hésite.
C: Mon mari sort de l’eau, les vagues sont pas terribles et qu’il s’est caillé grave!
A: Ok, j’y vais pas.
C: Moi non plus. Je reste au chaud et j’ai du boulot.
En hiver, avec un mistral à nous glacer le sang, on accepte de braver le froid que si les vagues sont parfaites. Nous,les surfeurs, sommes nous maso? Qu’est ce qui nous prend de nous jeter dans de l’eau gelée alors que les gens normaux restent enfermés chez eux au chaud ? Une copine me dit souvent: » Vaut mieux toi que moi! »
Mon compagnon veut absolument aller surfer et me met la pression. Il est surtout ultra excité d’essayer le longboard qu’il vient de s’offrir à noël et il veut que je l’accompagne…Il y va en premier, il est seul à l’eau. Je le rejoins sur la plage, à moitié réveillée. J’ai juste enfilé une doudoune sur mon pyjama. C’est l’avantage d’habiter sur le spot: Checker les vagues en pyjama, café à la main et enfiler la combinaison au chaud chez soi!
Je prends des photos et au bout de 5 minutes, je rappelle Céline et je lui dit: » C’est pas si mal, je crois que je vais y aller. Elle me répond: J’arrive! »
Le soir même, nous avons mangé ensemble. On se demandait s’il fallait écrire un article sur cette session, qui n’en valait peut-être pas la peine: on a pas pris beaucoup de vagues, car la fréquence était longue. On a eu froid. Cette session n’intéressera personne et elle ne restera pas gravée dans notre mémoire. Et puis on s’est dit:
Toutes les sessions valent la peine! Toutes les sessions nous apprennent quelque chose! Le surf ce n’est pas que des vagues parfaites sous le soleil!
Une vague: 4 photos
Quand il fait froid: ne pas rester trop immobile: on limite les pauses discussions!
Aller dans l’eau, même pour une courte durée, ça donne un coup d’énergie. On se sent bien dans son corps et dans sa tête toute la journée
Les douches chaudes qui suivent sont un extase!
Profitez de ces sessions un peu pourries pour travailler un point technique en particulier: pour moi aujourd’hui c’était l’ouverture des épaules!
Une session a deux ça vaut quand même toujours le coup!
Investir dans un équipement chaud! Oublier les gants troués! Préférer les front-zip au back-zip: Quand on fait des canards et que l’eau gelée rentre par le cou!!!Aïe ça pique!
Que l’on soit surfeuse ou pas, les surfeurs nous font fantasmer…Ils sont beaux, forts, courageux, cools, libres… Ahahah!
Depuis des années que je traîne avec eux, ils m’ont inspiré ces petites caricatures sous forme de BD. Je posterai régulièrement sur ce blog surfeuse.fr, la suite des aventures du surfeur, de sa petite amie, de ses copains, de ses lubies. Soyez s’il vous plaît indulgents sur la qualité des dessins, je fais ça sans prétention, juste pour m’amuser et j’espère vous amuser aussi. Des bises
LES WEEKENDS DE LA COPINE DU SURFEUR
Les conditions : la 1ère préoccupation du surfeur. Quand on est en couple avec un surfeur : il faut accepter ou…accepter.
On aime les hommes passionnés. Ils nous aiment passionnément en retour, mais le surf passe avant tout. (cf notre article: le surf est-il une drogue?)
Dédicace à toutes les copines de surfeurs qui s’y reconnaîtront ainsi qu’aux surfeurs qu’on aime et pour qui on est prêtes à rester dans le froid pendant des heures. Ceux pour qui on s’empêche d’aller pisser de peur de louper la meilleure vague de la session.
Quand on est surfeuse et qu’on est en couple avec un surfeur, on aimerait bien que les rôles changent parfois. Si je compare le nombre de photos de surf de mon mec et les miennes, les statistiques sont largement en sa faveur…sans doute aussi car il surfe plus souvent et plus longtemps que moi…