Plane bashing ou la culpabilité du voyageur

HELLO EVERYBODY!

En ce temps de grandes vacances, de départs vers de nouveaux horizons et de quêtes de surf à l’autre bout de la planète, je me mets à culpabiliser: Et si derrière nos convictions écologiques, que beaucoup de surfeurs partagent, ne serions nous pas tous hypocrites? Comment cautionner les voyages en avion quand on voit l’évolution exponentielle de l’occupation du ciel et la conséquence sur le réchauffement climatique?

Non! non! Ceci n’est pas un article pour nous faire culpabiliser! Je réfléchis juste au moyen de combiner ma passion du voyage à mes mes idéaux écologiques.

Constat personnel du Plane bashing

Arrivée magique à Fuerteventura

Depuis 20 ans, je voyage tous les étés. Et depuis ces dernières années, je prenais même l’avion 3 fois par an ( Canaries à Toussaint, Maroc en Février et Indonésie en été). Sans compter ma pratique du parachutisme lorsque j’avais 25 ans ( pratique que j’ai abandonné depuis plus de 10 ans).

Avant, nous n’avions pas conscience de tout cela, l’écologie était un sujet abstrait et le réchauffement climatique ou la disparition des espèces n’étaient qu’une profecy comme les nombreux avertissements d’hurluberlus annonçant la fin du monde en 2000.

Les réseaux sociaux n’existaient pas, internet était à ses balbutiement,  nous étions un peu en paix grâce à notre ignorance et nos œillères.

Mais de nos jours, comment ignorer ce problème majeur: le plus grand challenge de notre époque! Non, ce n’est pas la lutte contre le terrorisme qui est le plus grand risque de nos sociétés modernes. Le terrorisme est la petite écharde que l’on se glisse sous le doigt, qui dérange bien-sur, mais qui est presque dérisoire face à l’extinction de masse de certaines espèces et aux morts causées par le réchauffement climatique.

Soyons indulgents mais exigeants envers nous même

Personnellement, j’ai réduit mes voyages en avion. Le fait d’avoir un bébé m’a fait prendre conscience que je devais prendre soin de son avenir et , soyons sincères, c’est compliqué de voyager avec un enfant en bas âge.

Mais je ne pourrais pas arrêter de voyager. Ne nous privons pas totalement de cette exquise sensation de liberté et de ces incroyables aventures. Le voyage forme la jeunesse comme on dit. Le voyage permet de mettre en perspective sa propre existence en la confrontant  à d’autres modes de vie. Il permet l’ouverture d’esprit et la tolérance. Il est nécessaire à la connaissance de la différence pour lutter contre la peur de l’autre, de l’étranger.

Perth-Carnavon! L’Australie de l’ouest vue du ciel
Alors quoi faire?

Voici la discipline que je m’impose sans pour autant tomber du côté extrémiste de l’écologiste radical. J’ai toujours détesté les extrêmes, ils sont dangereux.

1- Limiter au maximum de prendre l’avion sans se priver de voyager: J’ai décidé de ne prendre l’avion qu’une fois par an, puis passer à un grand voyage tous les 2 ans. La désintox au voyage doit se faire en douceur.

2- Compenser cette charge carbone en faisant attention au quotidien: Personnellement,

  • Je fais attention à ma consommation de choses futiles. A chaque envie, je me pose la question: en ai-je vraiment besoin?  Acheter des fringues pas chères comme dans les magasins Primark, est à bannir: Il est absolument impossible de fabriquer des T.shirt qui coûtent moins de 5 euros sans qu’il y ait exploitation d’enfants ou pollution de rivières dans les pays sous développés qui produisent les tissus. L’industrie de la mode est la deuxième plus grosse source de pollution du monde! Encore une fois, ne tombons pas dans l’extrême: j’aime aussi la mode et me sentir jolie et bien habillée. Mais essayons de ne pas trop la suivre cette traître! La mode est tellement changeante! Il faudrait refaire complètement sa garde robe chaque année pour coller à la « tendance ».
  • Privilégier les transports en commun: cet été je pars quelques jours à Amterdam, j’ai préféré payer 100 euros plus cher en prenant le train. En plus au niveau temps c’est kif kif: pas d’enregistrement de bagages, pas de taxis ou train pour arriver à l’aéroport…c’est tellement plus simple et plus reposant!
  • Et biensur tous les gestes écolo du quotidien: pas de douches trop longues, passer au sans emballage, recyclage…

CAR UN SURFEUR PEUT SE PASSER DE LA SUPERFICIALITÉ DE LA SURCONSOMMATION MAIS NE PEUT PAS SE PASSER DE PARTIR A LA QUÊTE DES PLUS BELLES VAGUES DU MONDE

Voilà ma pensée du jour. Quel est votre prochain trip? Que pensez vous du Plane bashing?

Moi je pars en Galice et au portugal cet été. Pas d’avion, mais une bonne journée de route…c’est pas terrible non plus mais ça pollue quand même moins que l’avion.

PS: A mon retour de trip, je vais lancer ma BD sur les surfeurs qui s’appelle: SURFEURS ETC ( En Toutes Conditions). J’espère que ça vous plaira et que vous me soutiendrez nombreux dans ce projet OUF!

 

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